Tuk-Teufti
Nombre de messages : 535 classe : Sacrieur Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: (Edito) ou texte principal du journal Jeu 27 Mar - 14:18 | |
| Pour un craqueleur de son âge, Crakoleptik n’était pas spécialement grand. Le gris de sa peau pierreuse était assez clair et s’il était recouvert de plus de mousse que d’autres craqueleurs, c’est qu’il passait le clair de son temps à dormir.
Solitaire depuis qu’il était tout jeune, il croisa un jour la route d’un jeune sacrieur peu expérimenté. Comme à l’accoutumée dans le pays, il y eut combat. Crako n’aimait pas trop ça, car ça se finissait toujours mal pour lui, même quand on aurait pu le croire en avantage.
Le pied du sacrieur arriva dans sa cuisse mais il ne sentit pas grand chose, il le tapa en retour et se reprit un coup de pied, mais quand il s’avança pour frapper, il s’endormit en sursaut … s’étalant de tout son long sur Tuk-Teufti, qui resta bloqué pendant 22 heures.
Par la suite, ils devinrent amis, Crako expliqua à Tuk qu’il était né narcoleptique et que les siens l’avaient mis à l’écart. Ils vécurent pas mal d’aventures ensemble et depuis plus d’un an, ils travaillent ensemble au journal, dirigeant les équipes de travail, Tuk pour les journalistes, et Crako pour les craqueleurs.
Graver des centaines de blocs de pierres tout les mois n’est pas une mince affaire. Une fois que le contenu préparé par les journaliste est finalisé, les rédacteurs en chef mettent en page et envoient la maquette du journal a crako, qui duplique et transmet aux équipes manutentionnaires craqueleuses… Evidemment, le trajet entre la rédaction et la gravure étant effectué par Crako, il arrive que ça mette plusieurs jours. Il y avait deux types de craqueleurs dans les ateliers. Les continentaux, les anciens de l’équipe, et depuis quelques mois, il y avait les craqueleurs venant de l’île d’Otomaï. Les deux parties ne s’entendaient pas toujours très bien, et Crako avait du mal a gérer tout ça.
Le mois de martalo était a peine entamé que des bruits coururent sur la présence d’intrus autour du journal. C’était un des deux craqueleurs des plaines qui en fit la meilleure description. Il s’agissait d’un rôdeur, entièrement de noir vêtu avec un masque étrange, noir aussi. Personne n’avais la moindre idée sur ses intentions. L’inquiétude générale s’installa un peu plus quand cet étrange individu fit une apparition dans les bureaux même de la rédaction, filant a une vitesse incroyable dans le couloir central. La surprise n’avait permis à personne de l’intercepter et depuis, l’ambiance de travail était refroidie, tout le monde était comme … tourmenté...
Des pièges furent tendus en prévention à plusieurs endroits, mais il y eu plus de journalistes et de craqueleurs pris dedans, que de rôdeur. Cette insécurité finit de convaincre certains journalistes de quitter le journal pendant un temps, voir définitivement. Les effectifs se réduisant, l’ambiance n’y étant plus, laissant place aux inquiétudes, plusieurs évènements ne purent être suivis.
Un soir, alors que l’on n’avait plus aperçu l’intrus depuis quelques jours, une explosion retentit, provoquant dans un fracas impressionnant, tremblement de terrain et éboulement. Tombé de sa chaise, Tuk se releva et sortit de son bureau tout affolé et atterrit au milieu de décombres et de fumée. Poussières et papiers volaient tristement dans ce nuage sombre.
Une grande partie des locaux s’étaient effondrés… la plupart des bureaux des journalistes étaient écrasés sous les décombres. Une fois remis du choc, le sacrieur se mit à rechercher les survivants. Chez les craqueleurs, il n’y avait pas trop de dégâts, même ceux sortant des éboulis.
Il y eu certes quelques blessés, mais rien de trop grave heureusement.
Du coté des journalistes, tout le monde s'en sortit quasiment indemne, mis à part notre illustratrice de choc, Youffie. Le gros de l'explosion ayant eu lieu pres de son bureau, c'est celui-ci qui reçut le plus de décombres... Le corps sans vie de Youffie fut dégagé après une heure de déblayage... Et la tristesse envhit tous les coeurs... Depuis cet attentat envers le journal, ceux qui restent tentent de rebâtir des locaux corrects, et de reconstituer une équipe. Mais il y a encore beaucoup de travail, et personne ne sait combien de temps cela peut prendre.
C’est donc ce numéro 13, petite édition, qui vous informe des difficultés que rencontre actuellement l’Empreinte du Craqueleur, qui espérons-le, refera surface bientôt.
Tuk-Teufti
Dernière édition par Tuk-Teufti le Lun 31 Mar - 15:50, édité 1 fois | |
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odhana Correctrice officielle des articles
Nombre de messages : 136 Guilde : Les Flibustiers de Madrestam classe : celle qui adore porter le mini top Date d'inscription : 25/01/2007
| Sujet: Re: (Edito) ou texte principal du journal Sam 29 Mar - 19:25 | |
| (corrigé Bon pour moi si ce n'est toujours les deux temps présent/passé mélangés qui me font bizarre même si je comprends la scission au niveau du sens.
C'tout) | |
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