L'Empreinte Du Craqueleur
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 PanDallas episode 4

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Samus

Samus


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MessageSujet: PanDallas episode 4   PanDallas episode 4 Icon_minitimeLun 3 Déc - 19:20

Citation :
Une goutte se forma sur le plafond humide et, entraînée par son propre poids, chuta pour finalement s’écraser sur le museau de Stregawa. Celui-ci ouvrit les yeux, sa tête le lançant considérablement ce qui ne l’aidait pas à rester conscient. Ses bras également le tiraient et il se rendit compte qu’il était suspendu à un mur, enchaîné.
Tout était sombre autour de lui à l’exception d’une petite ouverture par laquelle filtrait un rayon de lumière blafard. Seul le bruit du plafond gouttant brisait à intervalle régulier le silence de plomb. A bien tendre l’oreille, Strega capta aussi une très légère respiration de l’autre coté de la cellule. Il scruta l’obscurité mais ne vit rien. Puis, il se débattit, espérant se libérer. Perdant une énergie précieuse de façon inutile, il cessa.


« Imbécile…ça ne sert à rien. Sans toi nous ne serions pas là. »

La voix avait surgit de la pénombre, lente, rauque entre deux respirations difficile. Néanmoins, Strega reconnu son propriétaire.

« Sakezawa ? » Demanda t’il péniblement.

Le Gros rampa au sol difficilement et se dévoila dans la lumière. Contrairement à son compagnon, il n’avait pas été attaché. Son pelage, rendu poisseux par le sang, laissait entrevoir des plaies béantes sur tout son corps. Devant les yeux horrifiés du garçon, il expliqua.

« Tu ne te souviens de rien hein ? Après ton intervention stupide, les gardes nous ont submergés et tu t’es pris un mauvais coup de pommeau derrière la tête. Une chance que ta nuque n’ait pas été brisée. J’ai tenté de te sauver mais j’ai juste réussis à me faire tailladé le bide. Il nous ont emmené ici et m’ont torturé un bon moment, sans me poser de questions, juste pour le plaisir... Je préfère que ce soit moi plutôt que toi. »

Il fut pris d’une quinte de toux laissant échapper de la bile mêlée d’hémoglobine. Puis il sourit.

« Je pensais pas crever comme ça, ici… »

Strega baissa la tête en fermant les yeux, luttant pour empêcher leur humidité de se transformer en larmes. Il bredouilla un « Excuse moi » que le Gros accepta en silence.
Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir adjacent à la cellule.


*****


Saminawa marchait déterminée dans le centre du village soit disant neutre, centre d’affaires, de magouilles et de gouvernement de l’île. Elle ne savait pas trop où chercher et flânait entre les grands bâtiments. Sur sa droite, elle contempla émerveillée une énorme construction blanche sur laquelle était peinte des fresques représentant des pandas en train d’étudier. Douée d’un bon sens de déduction, elle compris que ce devait être la bibliothèque. Elle n’avait vu qu’un seul livre dans sa vie. C’était un vieux bouquin miteux gardé jalousement par Maminawa dans sa chambre. Sa couverture était ornée d’une illustration de la Déesse Pandawa en train de savourer une chope. D’après sa grand-mère, ce livre était un ouvrage religieux. Saminawa n’avait jamais pu vérifier, n’ayant jamais su lire.

Elle parvint à un carrefour et s’engagea dans la rue devant elle, ce qui la mena sur une grande place sur laquelle se tenait un marché bruyant. Il y avait des marchands de poisson, de riz, de vêtements ou de bibelots à l’utilité douteuse. N’ayant jamais vu d’étrangers autres que les miliciens brakmariens et bontariens , elle fut surprise de se retrouver en face d’un géant musclé, au poil vert et simplement vêtu d’un pagne. Celui-ci contourna la jeune fille sans lui porter d’attention. Il était suivit par une petite créature étrange. Encore plus petite que Saminawa –qui n’était déjà pas très grande pour une pandalette-, il était attifé d’un grand chapeau faisant la moitié de sa taille, la peau couverte de bandelettes immaculées et tenait un étrange objet rond entre ses mains qui émettait un léger « tic tac ».

Saminawa sortit bien vite de la foule pour s’engager dans une autre ruelle qui donnait sur le port. De grands bateaux majestueux se tenaient fièrement à quai. La jeune fille s’arrêta et considéra attentivement les navires. De sombres souvenirs refirent flots dans sa mémoire mais ils furent chassés lorsqu’une voix résonna dans son dos à son attention.


« Joli vaisseau hein ? »

Elle se tourna pour se retrouver face à un panda de grande taille, accoutré d’une chemise blanche à rayure bleue et d’un étrange couvre chef. Devant le mutisme surpris de la jeune fille, il se présenta.

« Je suis Tukawa, capitaine de ce navire. Je peux t’y faire monter et te le faire visiter si tu le souhaites. »

Saminawa fit un pas en arrière. Quelque chose la gênait chez ce personnage. Peut être ce le ton de sa voix. Aussi, la jeune fille doutait que cet homme ne voulait que lui faire visiter le bateau.

« Je… je ne peux pas accepter, je suis pressée. J’ai un rendez-vous important. Savez vous comment je peux me rendre chez Pilsawa ? C’est un homme d’affaire important et… »

Le capitaine haussa des épaules, un air légèrement déçu. Il parcouru un instant le corps de Saminawa ce qui la rendit encore plus mal à l’aise. Enfin, il répondit.

« Tu trouveras ses bureaux en suivant cette rue là bas, dit il en montrant un passage du doigt. Tu reconnaîtras facilement c’est un grand bâtiment blanc, construit en pierre. Bon, j’ai à faire si tu ne veux pas voir mon navire. Tant pis pour toi, tu manques quelque chose. »

Il salua à peine la pandalette et s’enfonça dans une ruelle sombre. La jeune fille se remit en route, en pressant le pas. Elle longea les quais sous les regards intéressés de nombreux matelots. Elle n’aimait pas ça et poussa un soupir de soulagement lorsqu’elle s’engagea dans la rue indiquée. Elle devait pénétrer dans le quartier riche. Les rues étaient pavées et propres, les gens habillés différemment qu’ailleurs. Elle manqua de se faire renversée par une dragodinde sur laquelle était juché un panda vêtu d’une redingote. Elle chuta mais personne ne lui porta la moindre attention. Elle était dans un autre monde et là encore, elle ressentait un léger malaise.

Continuant à marcher, elle se fit à plusieurs reprises bousculée, comme si les gens ne la voyaient pas. Elle se rendit vite compte qu’il s’agissait de snobisme. Une patrouille de miliciens apparus au coin de la rue. Lorsqu’ils l’aperçurent, ils vinrent dans sa direction.


« Halte jeune fille ! » lança le plus gradé à Saminawa. Celle-ci s’arrêta.

« Que faites vous ici ? » demanda t’il, son regard allant successivement de la tête aux pieds et des pieds à la tête de la pandalette.

« Je me rendais chez Pilsawa Monsieur. »

Les gardes rirent.

« Tu venais mendier oui ! Les pauvres ne sont pas tolérés ici. On va te raccompagner en dehors du quartier »

« Mais… » Tenta de protester Saminawa

« Il n’y a pas de mais. Tu n’as pas d’invitation ou de document prouvant que tu avais rendez vous avec Monsieur Pilsawa non ? »

« Non mais je suis sa nièce ! »

« A d’autres. Les mendiants nous disent souvent ça. Continue de protester et tu passeras la nuit derrière les barreaux. »

Saminawa s’avoua vaincue et accepta de se faire reconduire hors du secteur bourgeois. Son enthousiasme était sérieusement entamé mais elle gardait encore espoir de voir Pilsawa. Il ne refuserait pas de voir sa nièce. Enfin, elle l’espérait.

*****

« Viens par là toi ! » beugla, le geôlier en traînant sans ménagement Strega hors de sa cellule.
Les fers aux mains, il ne tenta rien. Un groupe de gardes les accompagna. Ils avancèrent un long moment dans des couloirs étroits avant d’atteindre une salle éclairée par quelques torches et par des braises dans lesquels rougissaient plusieurs pics en fers. La pièce sentait le sang et contenait divers outils de tortures, plus atroces les uns que les autres. Sur la droite de Strega, un vieillard –sans doute un enutrof- enfermé dans une cage, passait un bras squelettique entre les barreaux en implorant de l’aide. Il ne reçut qu’un coup de pied d’un garde. Au centre de la chambre des supplices se tenaient deux bourreaux, des pandawas musclés, affublé de cuir de la tête aux pieds. Enfin, derrière eux, un panda petit et frêle, le visage vicieux et accoutré d’une tenue religieuse le regardait avec des yeux de rat affamé. Il s’adressa à lui avec une voix nasillarde.

« Bien le bonjour jeune homme, j’espère que tu aimes notre sens de l’hospitalité. »

« A vrai dire… j’ai connu mieux. » Répondit le jeune homme sur un ton raillard.

Il se prit un coup dans les côtes de la part d’un garde, ce qui lui coupa le souffle pendant plusieurs secondes.

« Ca ne demandait pas de réponse jeune insolent. Cracha le rat. Mais je vais me montrer clément avec toi. Dit moi tout ce que tu sais : où sont caché vos chef… Qui sont-ils ? Et tu éviteras la torture, tu seras libre et riche. »

Strega soupira.

« Très bien, je n’ai pas le choix. Autant éviter la torture. »

Cette phrase provoqua un sourire orné de dents pointues et jaunes au petit panda. Stregawa continua.

« Je suis un Wabbit, je travaille pour bonta et mes chefs sont planqués sur l’île de moon. »

Le rictus sur le visage du prêtre disparu. Il fit un signe de tête aux bourreaux qui s’approchèrent du jeune homme. Aussitôt, Strega bouscula un garde avec son épaule et se projeta en avant. Il se saisit d’une barre en fer et pointa le bout rouge vers ses assaillants. Un fantassin s’élança vers lui et poussa un cri lorsqu’il se fit brûler le visage. Profitant que Strega repoussait l’attaque, un bourreau s’élança vers lui, un objet de torture pointu en main. Tel un serpent, le jeune panda se faufila entre deux soldats. Equipés d’armures lourdes, ils étaient beaucoup moins agiles que lui.
Derrière le combat, le petit prêtre s’égosillait :


« Attrapez le ! Attrapez le ! »

Strega était maintenant à coté du feu. Un garde tenta de le frapper avec son sabre et le désarma. La tige de métal tomba quelques mètres plus loin. L’adversaire retenta une attaque. Strega sentit la lame passer au raz de son visage puis elle entailla son avant bras. Il poussa un cri de douleur mais ne se laissa pas submerger. Il bondit sur le rebord du foyer, sentant la chaleur du feu dans son dos. Un bourreau chargea, armé d’un fléau. Strega bondit au dernier moment, prenant appuis sur les épaules du panda corpulent et le poussant dans les flammes tout en se projetant vers la sortie. Un hallebardier voulu lui barrer le passage mais le vieillard enfermé s’agrippa à sa jambe. Strega se réceptionna en roulé-boulé et bondit en dehors de la salle.

Une épée transperça le vieil enutrof qui mourut dans un horrible gargouillis. Strega le remercia intérieurement et s’élança dans le couloir, les gardes à ses trousses. Les couloirs formaient un vrai labyrinthe. Il ne savait pas où il allait, voulait retrouver Sakezawa mais savait aussi que s’il le faisait, ils ne s’en sortiraient pas vivant.
Il s’engagea sur la gauche dans un escalier montant et déboula dans une antichambre décorée par diverses armures. Puis il passa une nouvelle porte qu’il referma derrière lui avant de se plaquer sur elle, une lame sous le nez. Sans le vouloir, il était entré dans le quartier des miliciens et un le tenait en joue. Rapidement, il s’effaça devant la l’épée en se baissant. L’arme se planta dans le bois de la porte. Strega fonça dans le ventre de son adversaire, le faisant tomber. Un nouveau rival se profila devant lui. Il sortit sa lame de son fourreau et lança une attaque foudroyante. Le jeune pandawa bloqua de justesse la lame avec ses chaînes. Mais l’autre garde revint derrière lui et l’assomma. Strega sentit le sol se dérober sous ses pieds et vit ses poursuivant entrer dans la pièce avant de perdre connaissance.

Un seau d’eau glacé le réveilla. La première chose qu’il discerna fut le visage horrible du prêtre. Il tourna la tête pour voir son bras gauche attaché ainsi que le cadavre brûlé d’un bourreau. Son acolyte était occupé à préparer divers outils. Un garde se tenait devant la porte fermée et le corps du vieillard gisait toujours dans une marre de sang.


« Tu te bats bien, mais comment as-tu pus avoir la folie de croire que tu pouvais t’échapper ? Tu aurais dû accepter mon offre. » Siffla le religieux.

« Je suis fou oui. Mais pas assez pour accepter votre offre. Je sais bien que vous m’auriez tué dès que les informations seraient en votre possession. »

Le prêtre pandawa sourit.
« Tu n’es pas bête et tu es obstiné. Mais je briserai ta détermination. Je ne m’attends pas à ce que ce soit facile mais justement, ça rendra les choses plus intéressantes. Bourreau ! »

Au fond de sa cellule, Sakezawa frissonnait à chaque hurlement de Strega résonnant dans les couloirs.



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Samus

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MessageSujet: Re: PanDallas episode 4   PanDallas episode 4 Icon_minitimeLun 3 Déc - 19:21

PanDallas episode 4 Sans_t10

GRrr Evil or Very Mad

Citation :
*****



Le soleil commençait à peine à montrer le bout de ses rayons que déjà le port était plein d’activité. Saminawa bailla et s’étira. Elle avait passé la nuit sur un vieux filet sentant le poisson caché derrière de grosses caisses. Par chance, personne ne l’avait trouvé. Elle se leva et partit vers la place marchande, à l’opposé du quartier riche. Son ventre protestait contre le manque de nourriture et la vue des étals de fruits en trains d’être disposés par les marchands n’arrangeait rien. Une odeur de pain frais lui titilla les narines et elle la suivit inconsciemment. Elle arriva devant l’atelier d’un boulanger affairé à enfourner de nombreuses miches.
Elle jeta un coup d’œil gourmand par la fenêtre ouverte, ce qui n’échappa pas à l’artisan. Celui-ci n’était pas très grand mais son ventre laissait penser qu’il aimait profiter des bonnes choses. Habillé d’un tablier blanc, il portait un foulard de la même couleur sur sa tête. Il s’approcha d’un pas bedonnant vers l’ouverture.


« Je peux faire quelque chose pour vous jeune fille ? » demanda t’il d’un air jovial.

« Euh… Non rien… » Répondit Saminawa rougissante avant que son estomac ne crie son désaccord.

Le boulanger rit avant de prendre une brioche aux noisettes.


« Je vois. Tien, prend ça. » Dit-il en la lui tendant.

« Mais, je n’ai pas d’argent ! »

« Vu ton allure, je m’en doute. Mais je ne peux pas laisser une jeune fille comme toi crever de faim dans la rue. Prend la, c’est offert. Si tu veux, tu me rembourseras quand tu auras de quoi. »

« Merchi, mille fois » prononça t’elle, la bouche déjà pleine. « Je vous rembourserai ! Promis ! Monsieur ? »

« On me nomme Prosper, et je n’aime pas qu’on me vouvoie. Et toi, comment te prénommes-tu ? »

Saminawa répondit à la question et continua de parler au boulanger –en le vouvoyant, à son grand damne- . Alors que le soleil illuminait maintenant la ville, la jeune fille pris congé et tenta une nouvelle fois d’aller voir Pilsawa.

Cette fois-ci, elle entra dans le quartier par le sud, elle vit un autre groupe de miliciens mais le contourna en s’engageant dans une petite ruelle. Enfin, elle parvint à destination.
Sur la façade en pierre blanchie à la chaux était gravé « PILSCORP », le nom de la société de son oncle. Le bâtiment faisait quatre étages et devait s’étendre sur au moins deux hectares.
Saminawa se demandait pourquoi ce goût de la démesure. Puis, s’arrachant à l’examen de l’édifice, elle se remit en marche d’un pas décidé. Elle poussa un des battants de la double porte d’entrée. L’intérieur était richement décoré. Le sol était un parquet sombre et brillant qui se détachait des murs blancs sur lesquels de nombreux tableaux étaient suspendus. Des plantes d’une rare beauté ornaient chaque coin. Une odeur de propre surprenait les narines.

Devant elle se tenait une réceptionniste derrière un bureau qui, quand elle vit Saminawa, bondit de son fauteuil en cuir de sanglier des plaines de cania. Un panda en tunique noire, une chemise blanche et un morceau de tissu noué autour du cou sortit d’un étrange monte charge qui devait permettre aux personnes d’accéder d’un étage à un autre sans se fatiguer. Le panda regarda d’un air horrifié la jeune fille et sortit d’un pas rapide, presque en courrant.


« Sortez d’ici ! Vous n’avez rien à faire là ! » Vociféra la secrétaire vêtue également en noir.

« Je veux voir Pilsawa… » Répondit calmement l’adolescente.

« Il n’est pas là, surtout pour des gens comme vous. Vous puez la morue et même un paria des bas quartiers est mieux habillé que vous. »

« Vous ne me jugez que sur mon apparence... Je dois voir Pilsawa, c’est très important ! »

« Tout le monde doit le voir. Sortez maintenant sinon j’appelle la garde. »

Dégoûtée par ce qu’elle entendait, Saminawa cessa de lui parler et avança sans l’écouter d’avantage. Alors qu’elle commençait à monter les marches, elle entendit la réceptionniste appeler les gardes. S’en suivit une course poursuite. N’écoutant que son instinct, la jeune fille monta les marches quatre à quatre jusqu’au dernier étage. C’était sûrement là qu’elle aurait le plus de chance de trouver son oncle. Les gardes se rapprochaient d’elle. Essoufflée, elle ne s’accorda pas de pause et pris le couloir à sa droite. Coup de chance, au bout se trouvait une porte massive sur laquelle était gravé en lettre d’or « Pilsawa, PDG » Ne cherchant pas à comprendre ce que signifiait le sigle PDG, les gardes sur ses talons, elle se lança sur la clenche pour l’ouvrir… et se rendit compte qu’elle était fermée à clef.

Les gardes la rattrapèrent. Saminawa se laissa tomber au sol, abattue par la déception. Elle laissa un garde la remettre debout et la raccompagner jusqu’au hall d’entrée.


*****

« Ne bouge pas, t’as sacrément morflé. Ils t’ont fait pire que moi… » Conseilla Sakezawa lorsque Strega ouvrit les yeux.

« Je n’ai rien dit… rien… » Prononça le jeune garçon avec difficulté.

« Je sais. » Répondit Sakezawa d'un air rassurant. « Ils s’amusent, ils ne nous tueront pas et nous tortureront régulièrement. Si tu ne veux pas supporter ça, demande moi et je… »

Strega savait où il voulait en venir. Il secoua la tête en signe de protestation.
« Non… On va s’en sortir. On va réussir à s’échapper. Tu reverras Anissawa. Et on se vengera de ces enfoirés. »

Ces paroles faibles furent suivies d’un léger toussotement. Sakezawa plongea dans ses pensées, revoyant la charmante Anissawa. Il l’avait toujours aimé mais n’avait jamais su lui avouer ses sentiments. Et ce couillon de Strega avait tout deviné. Il regarda tendrement le jeune garçon comme s’il était son fils.

« J’aimerai partager ton optimisme… »

*****


Pilsawa mit pied à terre. Il était satisfait. Les rizières du sud offraient un rendement supérieur de vingt pour cent aux prévisions et le prix du riz grimpait en flèche à Brakmar depuis que l’île était sous le contrôle de bonta. Sifflotant, il s’avança dans l’allée pour entrer dans ses bureaux quand il vit un garde sortir avec une jeune fille, le visage baissé.

« Que se passe t’il ? » demanda t’il au gardien.

« Cette jeune fille est entré dans nos bureaux malgré l’interdiction de la réceptionniste. Elle voulait vous voir monsieur. » Répondit servilement le pandawa.

Saminawa releva le visage, n’en croyant pas ses oreilles. Pilsawa reconnu la jeune fille.

« Occupez vous de ma monture, je me charge d’elle. » Ordonna t’il.

Le garde, même s’il était surpris, n’en laissa rien paraître et s’exécuta.
Le PDG de Pilscorp demanda à Saminawa de le suivre. Cette dernière accepta, sourire aux lèvres. Lorsqu’elle passa aux cotés de la secrétaire incrédule, elle lui lança un regard amusé, limite moqueur.
Ils prirent le monte charge. Saminawa se demandait comment cela fonctionnait. Sans doute une dragodinde servait à faire tourner tout le système de poulie qu’elle pouvait apercevoir au dessus d’elle.

Ils arrivèrent enfin au bureau. La pièce était chichement dépourvue de décoration. Tapis riches, parures sur les murs et le sol, sofa en cuir sombre, bureau en bois massif provenant sans doute de contrée lointaines, des livres sur de nombreuses étagères et autres bibelots d’une valeur inestimable, des fourrures, des tableaux... Une grande ouverture, ornée de riches rideaux, donnait une vue splendide sur la mer et laissait les rayons du soleil éclairer l’intérieur de la pièce.


« Que veux-tu ? » lança t’il à Saminawa sans la regarder et se servant un verre d’un alcool fort.

Surprise par cette entrée en matière, elle sursauta.


« Euuh… Je ne vis plus chez Mami. J’ai décidé de partir pour tenter d’entrer dans le Dojo. J’aimerai que vous m’aidiez à réaliser cela. »

Pilsawa se laissa tomber dans son fauteuil derrière son bureau en soupirant.

« Et qu’est ce que j’y gagne ? »

Encore une fois, la jeune fille parue surprise. Cet homme ne pensait qu’au profit, tout comme Maminawa le lui avait dit.

« Euh… Rien je suppose. Mais en tant qu’Oncle j’espérai que… »

« Oncle ? Je suis un Oncle pour toi ? J’aurai pu l’être si Maminawa ne m’avait pas empêché de te recueillir quand tu étais petite. Elle a toujours été jalouse que je puisse plus t’offrir.

- Elle m’a dit que vous ne vouliez pas m’adopter.

- Balivernes, cette vieille peau raconte n’importe quoi.

- Et bien conduisez vous en Oncle et adoptez moi maintenant ! » Lança Saminawa excitée.

« - Non.

- Pourquoi ?!

-J’ai déjà une fille de ton age. Elle me coûte une fortune avec ses petits jeux, ses sorties et ses caprices. Pas besoin d’une deuxième. »

Saminawa était écoeurée et ne savait plus quoi penser. Elle tourna les talons et mis la main sur la clenche.

« -Saminawa attend. Je ne peux t’adopter mais je vais t’aider à réaliser ton rêve. Cependant, si je t’aide, tu vas devoir m’aider en retour. »

Saminawa s’arrêta, intéressée malgré elle.

« -Comment ?

-En m’aidant à convaincre Maminawa de me vendre ses terres. Je lui en ferais bon prix. Elle ne peut plus s’en occuper seule et ce serait du gâchis que de les laisser en friche. Elle s’accroche à ces terrains en mémoire du vieux Mowé mais c’est de la stupidité. Elle se tue au travail et te tuait aussi. Je m’engage à lui donner de l’argent régulièrement pour qu’elle puisse bien vivre en ville. Mais pour cela… j’ai besoin de ton aide. »

Saminawa ne savait que faire. Les arguments de Pilsawa tenaient la route et il avait raison. Mais elle savait que ça ne plairait pas à sa grand-mère. Mais c’est vrai que ça lui ferait du bien de vivre une retraite paisible. De plus, elle ne pouvait pas laisser cette chance d’entrer au Dojo passer.

« -J’ai votre parole que vous me ferai entrer au Dojo ?

- Je suis un homme d’affaire, je n’ai pas pour habitude de rouler mes partenaires. Viens dormir à la maison ce soir, je t’offrirai souper, vêtements et un bon bain te fera du bien. Il est cependant peu probable que tu vois ta cousine, elle est toujours en sortie avec ses amis. »

Malgré un léger malaise, Saminawa accepta, s’efforçant de croire à la bonne foi de Pilsawa.

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MessageSujet: Re: PanDallas episode 4   PanDallas episode 4 Icon_minitimeMar 4 Déc - 15:01

Tres bon, l'histoire avance, toujours aussi bien écrite.
On retrouve lle vilain oncle que l'on avait déjà vu au début, par contre, je ne saisit pas bien d'ou sortent les deux prisoniers, j'ai du loupé un bout ...

Bravo a toi cheers
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MessageSujet: Re: PanDallas episode 4   PanDallas episode 4 Icon_minitimeMar 4 Déc - 15:44

bin stregawa on le voit dans un des deux premier episode, poursuivit par des gardes. Puis on le retrouve dans l'episode trois en train de boire avec sakezawa et d'autres amis quad ils se font dénoncés et attaqués dans la tverne par un grouoe de miliciens. J'avais laissé la fin du combat en suspend et là on les retrouve en prison.
Faut lire les autres épisodes pour comprendre study tongue
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MessageSujet: Re: PanDallas episode 4   PanDallas episode 4 Icon_minitimeMar 4 Déc - 15:57

Ben j'ai tout lu, mais j'avais zappé ceux là Mad
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MessageSujet: Re: PanDallas episode 4   PanDallas episode 4 Icon_minitimeMer 5 Déc - 15:18

Dit tout de suite que cette histoire est tellement enmer... euh nulle qu'on s'endort avant d'avoir finit de lire et qu'on retient rien de ce qui est raconté.

Méchant va Evil or Very Mad

*emprunte le fouet d'Amla (même s'il n'est pas là) et ferme la porte de son bureau derrière Tuk*

'Vais te mettre la fessée monsieur le redacteur en chef.

Dans le lointain un milimulou poussa un long cri.
(ça n'a rien à voir mais c'est pour donner une dimension dramatique à la scène et vous laisser imaginer les horreurs qui vont se dérouler dans ce bureau. -Le premier qui relève le mot "horreur" terminera lui aussi dans mon bureau.)
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MessageSujet: Re: PanDallas episode 4   PanDallas episode 4 Icon_minitime

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