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| | Chapitre 5 : La Tour de laine | |
| | Auteur | Message |
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Tuk-Teufti
Nombre de messages : 535 classe : Sacrieur Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Chapitre 5 : La Tour de laine Sam 24 Nov - 0:13 | |
| Dehors, ils se concertèrent. Ils étaient un peu perdus car ils n’avaient aucune idée d’où trouver un bûcheron suffisamment doué pour couper du bambou. Khaalya commençait à avoir le mal du pays, et s’énervait de voir Ergodyne plongé dans un monde d’alcoolisme à une période où elle aurait aimé qu’il se restreigne. Ergodyne, lui, n’était pas contre rester un peu plus, mais sa passion pour les voyages le poussait à changer d’air, quitte à revenir plus tard.Ils décidèrent donc de quitter Pandala pour quelques temps. Il faudrait bien que ces outres sur pattes patientent un peu, puisqu’ils voulaient tous les mettre à l’épreuve.Ils partirent immédiatement, et marchèrent jusqu’à la tombée de la nuit. Arrivant près du pont, après avoir croisé leur vieil ami Irwax qui n’avait toujours pas changé de formule de politesse, ils décidèrent de pousser un peu plus loin pour dormir au même endroit qu’à l’allée. Ils sortirent le tissu que Khaalya avait pris soin de camoufler sous une pierre pendant qu’Ergodyne se battait vaillamment contre l’affreuse bestiole qui lui avait pillé sa besace.Afin d’éviter toute nouvelle mésaventure de ce genre, il s’assura d’ailleurs à trois reprises que son sac était bien fermé et s’en servit comme d’un oreiller.La nuit se passa sans encombre et ils se levèrent dès les premières lueurs du jour. Ils finirent la traversée, non sans faire un arrêt pour admirer un superbe requin qui évoluait dans les eaux proches du pont, avec une majesté sans pareille. Ergodyne se prit à rêver que sa taille lui provenait d’un régime alimentaire de kistous imprudents lors de leurs baignades.Touchant la terre ferme, le Crâ décida de la direction qu’ils allaient prendre, en fonction d’une méthode ancestrale. Il mit son petit doigt dans la bouche, et, le ressortant humide, trouva la direction du vent. Le Nord Ouest. Ainsi soit-il.Cela faisait deux jours qu’ils marchaient. Plus ils rentraient dans les terres, plus ils commençaient à regretter le calme et le vide de Pandala par rapport à l’affluence de jeunes aventuriers, considérable dans la région d’Astrub. Contournant la ville par le nord, ils assistèrent au spectacle affligeant des ces mêmes aventuriers, qui, transformés temporairement en paysans pour gagner quelques kamas, s’insultaient et s’entretuaient pour une malheureuse touffe d’herbe.Nos deux héros durent à plusieurs reprises sortir leurs armes pour imposer le respect à des imprudents qui tentaient de leur barrer le passage, brandissant leur faux et baragouinant un jargon incompréhensible. Ils résistèrent cependant à leur envie de trancher quelques têtes ou de faire quelques brochettes cuites à point.Obliquant vers le nord, ils arrivèrent en vue d’une petite montagne aux si falaises escarpées qu’elles formaient une muraille naturelle. Le paysage était devenu verdoyant, et ils mirent plusieurs heures avant de trouver un escalier taillé dans la roche, camouflé par les arbres, qui semblait mener au sommet.Un bon millier de marches plus tard, ils arrivèrent sur un plateau aux dimensions étroites, bordées par des falaises. De là, ils pouvaient observer la plaine qui se déroulait jusqu’à Astrub et le chemin qu’ils avaient parcouru. Les paysans étaient devenus des petits points noirs qui fourmillaient au loin, soulevant un nuage de poussière qui expliquait le mal qu’ils avaient eu à respirer alors qu’ils étaient là bas. Continuant d’inspecter le plateau, ils se tournèrent vers une arche sculptée dans un bois rouge. Derrière s’étirait un pont suspendu, fait de planches de frêne assemblées par un fil tressé de laine douce. Ils avaient l’impression de se retrouver sur un pas de porte.Ils traversèrent le pont, étonnamment stable, et parvinrent à l’autre bout à une arche semblable à la première. C’est alors qu’ils purent découvrir ce que renfermaient les hautes murailles. Tout le paysage exprimait la douceur et une calme paisible. Une légère brume cotonneuse et tiède venait bercer nos deux amants comme s’ils se trouvaient en plein milieu d’un rêve. Une odeur légère émanait de grandes fleurs roses et bleues et même les arbres semblaient avoir troqué leur rude écorce contre une mousse tendre et colorée. Cà et là des Bouftous broutaient de hautes herbes et semblaient en totale harmonie avec leur environnement.Ce coin de paradis inspirait tellement de sécurité et de confort que l’on se serait cru revenu dans le giron maternel.Luttant contre la torpeur qui les envahissait, Ergodyne et Khaalya décidèrent d’explorer ce lieu étrange plus en détail. Des plaines s’étendaient sur plusieurs lieues, parsemées de terrasses taillées dans du marbre blanc et sur lesquelles étaient disposés de confortables bancs de chêne.'' Passant la crête d’une petite colline, un léger courant d’air les fit frissonner et ils distinguèrent à travers la brume une haute bâtisse à l’aspect tranchant complètement avec le reste du paysage. Formé de grosses briques de granit le donjon, malgré sa couleur pâle, avait l’air menaçant. Que pouvait donc faire un tel bâtiment dans un tel lieu.S’approchant de la porte, ils furent arrêtés par le garde, une créature à la haute stature et une tête d’aigle, qui leur sembla familière.'' “ Halte ! fit la créature. Derrière cette porte se trouve le côté obscur de ce lieu. Si votre initiation terminer vous voulez, y entrer vous devez.
- Et qu’y trouverons-nous ? Demanda Khaalya qui ne s’étonnait même plus de la manière de parler de l’être.
- Ce que vous y apporterez. Répondit-il.
- Eh ben comme ca au moins on est fixés !”
Ergodyne, qui n’avait pas prononcé un mot depuis leur arrivée au pont, poussa la porte, comme hypnotisé. Il faisait très sombre à l’intérieur, et même Khaalya ne pouvait rien distinguer. Elle se senti tout à coup brusquement poussée, certainement par le garde, et percutant Ergodyne, ils roulèrent tous deux dans l’obscurité.Ils n’eurent pas le temps de se mettre sur les genoux qu’une violente lumière les éblouit.Comme une claque en plein visage, une odeur fétide frappa les narines de Khaalya et Ergodyne... Aucun doute là dessus, ce lieu devait contenir des créatures qui n'avait pas vu souvent le soleil, et encore moins l'eau de la rivière...Ils se trouvaient dans une grande pièce de pierre froide, aux murs recouverts de lierre mort et de toiles d'arakne. Au sol la terre battue était zébrée de traces diverses et de nombreuses empreintes attestaient d'un rude combat. Une fois son odorat remis de l'effet de surprise, Khaalya distingua clairement un mélange d'odeur malheureusement familier : le sang, la sueur et la peur.''Un grondement semblait monter du sol, et plus précisément du mur du fond de la pièce, qui se mit à vibrer. Le couple sortit ses armes, et se mit en position de combat, comme prêt à recevoir un choc violent. De la poussière s'échappait d'entre les pierres et dans un crissement minéral, le mur s'ouvrit en deux, dévoilant un passage, au milieu duquel arrivait deux créatures en marchant...'' Deux Bouftous, de plus d'un mètre au garrot passèrent par l'ouverture. Leurs cornes acérées et ébréchées luisaient encore d'un sang frais et poisseux. Dans leurs yeux la conviction de l'animal qui ne connait pas la peur. Ils grattaient le sol de leur sabot puissant et à l'unisson meuglèrent de rage, alors que nos deux aventuriers raffermissaient la prise sur leurs lames. Ces Bouftous terrifiants n'avaient rien des sympathiques animaux qu'on faisait cuire avec une pomme dans la bouche et un oignon dans le... hum... Ils étaient plus sauvages, plus puissants, ils étaient au Bouftou d'élevage ce que le kwakere est au piou! | |
| | | Tuk-Teufti
Nombre de messages : 535 classe : Sacrieur Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Chapitre 5 : La Tour de laine Sam 24 Nov - 0:13 | |
| Khaalya lâcha son sac et commença à marcher doucement vers les créatures. Puis elle accéléra progressivement, se mit a courir, soulevant un nuage de poussière dans son sillage, elle prit une vitesse inhumaine et prenant appui au dernier moment sur un rocher, sauta de manière périlleuse au dessus des monstres, les prenant de vitesse!
Elle atterrit sur à califourchon sur le dos du second. Prenant le taureau… euh, le Bouftou… par les cornes, elle tenta de diriger la bestiole vers son congénère qui le précédait dans sa charge vers le Crâ. Ergodyne avait l’air d’hésiter. Il ne voulait sans doute pas risquer de blesser sa belle qui se retrouvait dans cette posture aussi inhabituelle que surprenante. Il dégrafa sa cape et la saisit à deux mains.
Au moment ou le premier Bouftou tenta de l’éventrer, il fit un bond sur le côté en jetant sa cape sur le mufle de l’animal pour l’aveugler.
L’effet ne se fit pas attendre. La bestiole perdit en vitesse et se mit à zigzaguer.
De son côté, Khaalya avait compris le fonctionnement de sa monture. La démarche était simple : un coup de poing sur le côté gauche du mufle de l’animal, il tournait à droite, un coup de poing à droite, il tournait à gauche. Le tout était de conserver une main sur une des cornes pour éviter de se faire éjecter.
Manœuvrant habilement, l’Ecaflip parvint à faire en sorte que les deux monstres se suivent, le sien rattrapant rapidement la distance qui le séparait de l’autre.
Khaalya eu un léger mouvement de panique lorsqu’elle vit qu’ils fonçaient droit dans un mur, mais se reprit lorsqu’une idée lui traversa l’esprit. La bête aveuglée et emballé fonça comme un tofu droit dans la paroi en se fendant le crâne, en connut les joies d’une femelle bouftou lorsque son congénère, dont Khaalya s’éjecta peu avant l’impact, lui arriva corne la première dans la partie charnue. Malgré son crâne fendu il parvint à pousser un gémissement gargouillant.
Le second bouftou, que le choc avait à peine étourdit, s’extirpa fulminant de la carcasse, la tête couverte de sang, et se remit à gratter le sol en regardant alternativement Khaalya et Ergodyne… Mais tomba net et sans bruit, une flèche du Crâ lui transperçant l’œil droit.
L’Ecaflip s’approcha du tas de chair fumant et réussi à en extraire les restes de la cape qui avait désormais assez peu fière allure.
Les deux héros décidèrent de manger un morceau avant de continuer leur exploration qui les mènerait à travers la porte encore béante qui avait apparu dans le mur. Ergodyne, en fin cuisinier, découpa des petits morceaux de chair qu’il planta sur deux flèches, assaisonna d’herbes qu’il sortit de sa besace, et fit griller à l’aide de ses pouvoirs.
Repus, les deux amoureux s’aventurèrent dans le noir. Ils entendirent la porte se refermer d’un son sec derrière eux, et patientèrent quelques instants dans un noir complet, avant qu’une nouvelle porte s’ouvre sur un spectacle agité.
Deux Fécas entouraient de leurs boucliers un Sadida afin de le protéger des charges de leurs assaillants, alors que ce dernier semblait parvenir à faire sortir de terre des ronces aux épines acérées qui harcelaient un troupeau entier des monstres qui venaient d’agresser le Crâ et l’Ecaflip.
Khaalya ressentit tout à coup une violente douleur qui lui vrilla le cœur et elle tomba à terre, inconsciente.
Ergodyne eut un geste pour la rattraper, mais un énorme Bouftou avait dévié sa course et le chargeait avec une fureur terrifiante. Troublé par l’inquiétude de ce qui venait d’arriver à sa femme, il n’esquiva le monstre que de justesse avant de se retourner pour tirer une salve de flèches qui vinrent trancher les deux pattes arrière de l’animal.
C’est alors qu’il entendit les cris des autres combattants. Laissant un fois de plus à regret le corps inanimé de sa femme, le Crâ regarda en direction des cris. Il eut du mal à discerner le trio derrière le rempart de cadavres qui les entourait.
Les deux Fécas, les yeux exhorbités par la peur, tassés sur eux même, semblaient puiser toute leur énergie vitale pour renforcer leurs boucliers et protéger le Sadida. L’être poilu paraissait comme figé de peur à la vue du monstre qui venait d’entrer dans la salle.
Un Bouftou gigantesque, tellement imposant qu’on se demandait comment il avait pu passer à travers la porte qui se refermait derrière lui, avançait lentement vers le centre de la salle. De la fumée s’échappait de se narines, ses sabots crochus arrivaient à la hauteur des genoux du Crâ, et ses cornes auraient chacune pu embrocher trois hommes. Ses yeux injectés de sang exprimaient une fureur débordante.
L’adrénaline affluant visiblement à nouveau au cerveau de l’homme-arbre, Ergodyne le vit joindre les mains et fermer les yeux. Etendant brusquement les bras, une petite poupée percée de clous apparu à ses pieds, paraissant dotée d’une vie et d’un conscience malsaine. La poupée se mit à courir vers l’immense créature en sautillant et poussant de petits cris stridents et horripilants. Le Bouftou Royal, comme le montrait l’espèce de couronne qui ornait sa tête, balança ses cornes se cabra, rua et piétina pour tenter d’écraser l misérable créature. Mais cette dernière parvenait à l’éviter de justesse à chaque fois, ce qui énervait encore plus le monstre.
Un des deux Fécas, sentant que le moment était venu de tenter quelque chose, cessa de se concentrer sur son bouclier et saisit le bâton qui était attaché dans son dos. Il couru vers le monstre, et évitant un coup de corne, arrivant dans ses jambes. Ergodyne pu le voir faire tournoyer son bâton et assener un terrible coup dans la patte avant gauche qui cassa dans un bruit sec. Mais il ne put éviter un deuxième coup de corne qui lui fut fatal, lui sectionnant le corps net au niveau du bassin. Le Bouftou, qui avait réussi à régler son compte à la poupée, se tourna vers les trois combattants restants, et avança vers eux en boitillant, de l’air de l’animal qui n’a plus rien à perdre et qui souhaite emmener autant de monde que possible avec lui dans la mort.
Ergodyne fit comprendre par signe à ses compagnons de combat de faire diversion. Le Sadida invoqua une nouvelle poupée, noire cette fois, le front ceint d’un petit bandeau. Cette dernière chargea instantanément et, alors qu’elle n’était plus qu’à quelques centimètres des cornes de l’animal, se sacrifia dans une violente explosion qui vint brûler le mufle du Bouftou. Hors de lui l’animal se mit à gratter le sol en regardant le couple du Féca et du Sadida comme s’il allait leur régler leur compte d’un simple coup de sabot. Le Crâ, qui avait pu profiter de ce laps de temps, arrivait à se moment par derrière l’animal. Se glissant sous lui en essayant d’éviter les terribles sabots crochus qui faisaient trembler le sol, il sorti ses dagues et s’accroupi en dessous de son cœur.
Juste au moment ou le monstre allait prendre son élan. Ergodyne détendit ses jambes avec toute la force qu’il avait, tendant ses bras prolongés de ses dagues acérées et flamboyantes au dessus de sa tête.
Arrêté net, le Bouftou Royal ouvrit la gueule comme pour essayer de respirer, et semblant flotter dans les airs quelques instants, alors que le Crâ s’acharnait maintenant à assener de multiples coups de dagues dans son cœur.
Khaalya se réveilla alors que son mari tentait de s’extirper du monumental cadavre. Elle s’assit en se tenant la tête.
Ergodyne approcha et s’accroupi à côté d’elle. Il la regarda en silence quelques instants, attendant sans doute qu’elle reprenne ses esprits et puisse lui dire ce qu’il lui était arrivé. C’est alors qu’il aperçu une larme au coin de l’œil de l’Ecaflip, qui paraissait contenir une grande tristesse. Il la prit dans ses bras et embrassa doucement ses paupières closes et tremblotantes.
Notre jeune féline en comprenait elle-même pas ce qui lui arrivait. Elle avait comme la sensation d’avoir perdu un être très cher, cette sensation de vide total que l’on éprouve dans ce genre de cas. Pourtant la seule personne qui comptait au monde était devant elle. C’était un peu comme si “un autre elle”, dans un monde parallèle, souffrait tellement fort de cette perte qu’elle le ressentait. Incapable d’expliquer cela à son mari, elle resta muette jusqu’à la fin de la journée, perdue dans ses pensées.
Ayant compris qu’elle avait besoin d’être un peu seule, Ergodyne explora le donjon maintenant dépeuplé de ses habitants après avoir pris congé de ses deux compagnon d’armes qui pleuraient leur frère tombé au combat. La majeure partie du bâtiment était totalement vide. Les salles se succédaient et se ressemblaient. Des murs couverts de lierre, des statuettes en pierre posées çà et là, et toujours cette odeur fétide, mélange de cadavre en décomposition et de laine mouillée.
Pourtant, il fini par trouver un corridor qui menait à une petite salle. Un trou perçait le plafond et la lumière du soleil s’engouffrait comme une colonne au centre de la pièce. Dans la colonne de lumière se trouvait le garde à tête d’aigle.
“Sois le bienvenu, valeureux Crâ. Tu as su avec ta compagne déjouer les maléfices du démon qui hantait ces lieux. Il s’agissait d’une âme torturée qui avait pris possession du corps de ce Bouftou Royal pour assouvir sa soif de sang et de torture des êtres vivants. De nos jours ce phénomène se produit malheureusement de plus en plus, et je ne serai pas étonné que tu aie à nouveau à libérer d’autres lieux de leurs habitants illégitimes. En récompense, tu pourras emmener ce que bon te semblera du trésor que ce donjon abrite.”
Une porte s’ouvrit silencieusement dans le dos de la créature, sur une salle emplie d’une lumière aveuglante que reflétaient des montagnes d’or et de pierres précieuses. Au centre trônait un épouvantail sur lequel était posé tout un équipement fait de cuir et de laine de Bouftou. En l’enfilant, Ergodyne sentit son esprit s’affuter et sa force augmenter. Balayant les trésors des yeux, il se rendit à l’évidence qu’il ne pourrait jamais tout emporter, d’autant qu’il ne se sentait pas vraiment propriétaire de ces richesses. Il décida de se contenter d’une belle bourse bordée à l’or fin, qui devait contenir une dizaine de milliers de kamas, et choisit une amulette et une bague finement ciselées qui s’accorderaient parfaitement avec la grâce de son aimée.
Il la retrouva à l’extérieur. Elle était sortie respirer l’air frais de la nuit tombante. Leurs combats qui leur avaient parut si rapides avaient en fait duré plusieurs heures si l’on en jugeait par le chemin qu’avait parcouru le soleil depuis leur entrée dans le donjon. Elle eut un sourire triste mais reconnaissant quand Ergodyne lui tendit ses présents, et vint se blottir dans ses bras.
Ils décidèrent de passer la nuit sur une des terrasses de marbre, mais Ergodyne dormi peu, veillant sur sa femme, de peur qu’une nouvelle créature possédée ne les agresse dans leur sommeil. | |
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