Le livre d'Or, à la couverture dépareillée et aux nombreuses pages arrachées durant l'assaut, gisait sur le sol des locaux (est-ce toujours d'actualité ?) de l'empreinte. Ce livre enchanté vendu par le grand bibliothéquaire d'Amakna à Tuk était conçu pour recevoir tous les messages à garder dans la roche à l'attention de l'équipe de part leurs lecteurs où qu'ils se trouvent en Amakna. Néamoins, oté d'une intelligence de par sa magie, le livre a compris et été témoin des faits troublants qui se sont déroulés en ces murs, et a jugé pertinent de les écrire en son sein. En voici un extrait...
Dans la salle de gravure, Goug Eulh Paij, le contremaître, arranguait les employés. Debout sur une pierre de craqueleur à graver, il proclamait qu'ils étaient exploités et spoilés, que cela ne pouvait plus durait, que c'etait la lutte finale, qu'elle deviendrait internationale etc...
A l'intérieur du maigre cerveau des craqueboules et gobelins scribes, tout ça ne rimait pas à grand chose, sinon qu'il y allait avoir de la baston au programme ce soir. En braillant des chants guerriers de tous horizons d'amakna, les scribes (et les Dieux savent qu'ils sont nombreux pour graver autant de journaux) , menés sous la houlette de Goug, pénetrèrent tous dans les bureaux redactoriaux, renversant les bureaux, vidant les armoires, brisant les chaises contre les murs et se servant des débris pour attaquer les journalistes... même les seaux et balais de Primo se transforment en armes ou projectiles, les pinceaux de Youffie deviennent de véritables piques une fois affutés par le corps saillant des craqueboules.
Bien que l'équipe de la rédaction soit formée de braves guerriers, ils ne peuvent lutter face aux centaines d'ouvriers déchainés. Certains se sauvent comme ils peuvent ; d'autres, mieux informés et plus expérimentés, utilisent des passages secrets disséminés un peu partout dans le batiment afin de gagner les issues alors que les plus braves -ou les plus fous- semblent vouloir se battre jusqu'à la mort.
Je ne sais ce qu'ils sont devenus, un Craqueboule m'ayant lancé en direction de samus, elle trancha nombre de mes pages de son épée et j'ai perdu conscience (étrange pour un livre oui...). Lorsque les première lueurs de l'aube ont pointé le bout de leur frimousse, il ne restait personne, seulement un chaos de meubles renversés, de cadavres d'ouvriers , de meubles en éclats...
Tiens...du bruit près de la porte principale...un cliquetis, un bruit de serrure..un verrou a été posé. La porte, ainsi que le journal, semblent comdamnés....