PanDallas épisode 5

Première partie:

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L’eau chaude baignait son corps, lui procurant une sensation agréable qu’elle n’avait jamais ressentit. Chez elle, l’eau de la toilette était froide et déplaisante. Ici, tout n’était que luxe. De grandes tentures et autres étoffes agrémentaient les murs entre divers objets de grandes valeurs. La maison de Pilsawa avait été bâtie en pierre, chose rare sur l’île où la plupart des habitations étaient fondées en torchis et bambous. Saminawa s’émerveillait de tant de richesse et de la grandeur des lieux. A deux reprises déjà elle s’était égarée.

Elle sortit de l’eau et une servante d’un age avancé lui tendit une serviette. Elle ne cessait d’être surprise par sa serviabilité et s’en voyait gênée. Elle remercia la vieille femme et enfila un kimono en soie rouge qui avait été déposé à son attention sur un meuble. Celui-ci appartenait sans doute à la fille du propriétaire et allait comme un gant à Saminawa. La jeune fille sortit de la salle de bain et emprunta un long couloir tout autant amplement décoré que le reste de la demeure. Elle parvint à la grande salle à manger. Au bout d’une table énorme sur laquelle reposait de nombreux mets raffinés trônait Pilsawa. Souriant à pleines dents, il invita la jeune fille à s’asseoir. Aussitôt que cela fut fait, deux servants s’empressèrent de lui procurer une assiette bien fournie. La nourriture qui reposait dans la soucoupe en porcelaine était inconnue de Saminawa, ainsi que tous les instruments posés devant elle. Chez elle, elle avait juste une écuelle de riz et des baguettes. Parfois un bouillon avec une paille ou une cuillère mais rien de bien élaboré. Ce qui se trouvait devant ses yeux avait été monté, arrangé, la nourriture étant disposée de façon organisée. Elle saisit du bout des doigts une oreille de kanigrou au miel. Cette saveur nouvelle l’étonna dans un premier temps. Puis, trouvant ça succulent, elle l’enfourna complètement dans sa bouche.

Pilsawa la regardait et plissa des yeux, un verre de vin fort dans la main. Saminawa capta ce léger froncement et s’empressa d’avaler, de s’essuyer la bouche et les doigts avant de cacher ses mains entre ses cuisses. Elle rougit légèrement, consciente et honteuse de n’avoir pas sût manger comme il le fallait. L’homme d’affaire corpulent tamponna ses lèvres avec une serviette et s’éclaircit la voix.

« Demain nous irons chez ta grand-mère pour signer les papiers. Quand cela sera fait, je t’emmènerai au Dojo. »

Saminawa ne savait que dire. Elle était à la fois reconnaissante et furieuse en plus d’être mal à l’aise. Un subtil mélange qui la fit se mordre les joues. Elle observa son Oncle continuer de manger et l’imita, prenant maladroitement une des fourchettes dans une main et un petit couteau dans l’autre. Le repas se fit dans le silence. Elle prit cependant plaisir à terminer son assiette. Une fois cela fait, Pilsawa leva une main et fit signe à la vieille servante qui s’approcha de Saminawa.

« Si vous voulez bien me suivre madame… » Dit-elle respectueusement en baissant la tête.

La jeune fille se leva et la suivit. Avant de sortir, elle jeta un dernier regard dans la grande salle pour voir son Oncle continuer de manger. Elle eut un brin de pitié pour cet homme si riche, si entouré de servants mais pourtant si seul.
La vieille pandawa l’emmena à l’étage. Elle ouvrit une porte, dévoilant une grande chambre dans laquelle s’imposait un majestueux lit voilé au matelas moelleux et accueillant. Les murs étaient même recouverts de papiers peints rouges de grande qualité. Saminawa remarqua la garde robe ouverte et pu admirer le nombre de tenues qu’elle contenait. Une grosse peluche de foux reposait dans un coin. Saminawa s’attendait à passer la nuit ici mais elle vit la servante traverser la salle et ouvrir une seconde porte. Elle s’arrêta. La jeune fille s’arracha à la contemplation et la rejoignit.

« C’est la chambre de Yenawa, la fille de monsieur Pilsawa. Comme elle risque de rentrer à n’importe quel moment, on ne peut vous laisser dormir dans son lit. Vous dormirez ici. »

Saminawa entra dans la petite chambre chichement décorée, contenant juste un simple lit et une lampe à huile. Lorsqu’elle vit la mine dépitée de la jeune fille, elle se permit d’ajouter :

« Estimez vous heureuse de dormir dans un lit mademoiselle. Les servants n’ont même pas ce confort. Si vous avez besoin de moi, tirez cette corde, elle agitera une petite clochette au grenier et je descendrai alors. Passez une douce nuit. » La servante salua d’une légère révérence la jeune fille et pris congé sans que Saminawa ne puisse répondre.

Elle s’assit sur le lit et fit le tour de la pièce du regard. Suite aux paroles de la vieille dame, elle relativisa et s’allongea. Ce lit était déjà beaucoup plus confortable que celui de la ferme. Et au moins, elle ne dormait pas sur une paillasse au grenier. Elle trouvait ça injuste que dans une si grande maison, les servants n’aillent pas leurs propres chambres. Puis, son esprit se porta sur sa cousine. Ainsi elle s’appelait Yenawa. Elle ne l’avait jamais vu et elle tenta de l’imaginer. La vision de Pilsawa affublé d’une perruque rouge, du rouge à lèvre et d’une qipao de la même couleur la fit pouffer. Elle s’endormit finalement, sourire aux lèvres.

« Madame réveillez-vous. » fit la vieille servante en ouvrant les rideaux. « Monsieur Pilsawa est en bas et vous attend. »

Saminawa s’étira en baillant. Le soleil pointait à peine le bout de son nez dehors. Se massant la nuque, la jeune fille se leva, les paupières lourdes et le poil hirsute. Elle traversa la chambre de Yenawa et remarqua que son lit avait été défait. Elle s’orienta vers la salle d’eau et se débarbouilla rapidement le visage. Puis elle enfila un kimono bleu avant d’aller vers la salle à manger. Des exclamations parvinrent à ses oreilles. Arrivant à l’entrée, elle vit Pilsawa aux prises avec une adolescente. Celle-ci parée d’une coiffe magnifique et d’une qipao pourpre ornée d’or qui soulignait ses traits fins semblait hors d’elle et hurlait contre son père.

« -….Et depuis quand tu me dis ce que je dois faire ? Je suis libre, j’ai appris à me débrouiller toute seule comme t’étais jamais là ! De toutes manières tu te fous bien de moi, tout ce qui t’intéresses c’est ton fric. Etouffe toi avec et laisse moi tranquille.

- Continue de me parler comme ça et je ne te fournirai non seulement plus d’argent pour tes soirées, mais tu ne seras plus la bienvenue ici !

- Je sais que tu ne le feras pas. T’as trop peur de te retrouver seul. T’as déjà tué maman, tu n’auras pas le courage d’éliminer ta fille.

-Je… Comment oses tu dires ça ? File d’ici avant que… »

Pilsawa tremblait, levant la main mais se retenant de frapper sa fille. Celle-ci se retourna avec mépris, et passa aux cotés de Saminawa en la snobant, pensant sans doute qu’elle n’était qu’une nouvelle servante.
L’oncle, appuyé contre la table et respirant rapidement à cause de l’énervement, vit sa nièce dans l’encadrement de la porte. Aussitôt il se redressa, tentant de reprendre le contrôle de son corps. La voix légèrement chevrotante, il demanda :

« -Tu as tout entendu n’est ce pas ?

-Je ne voulais pas…

-Laisse, ce n’est pas grave. Ce n’est qu’une gamine pourrie gâtée. Je n’ai pas la force de la punir comme il se doit et elle en profite. Elle ressemble tellement à sa mère et…. N’en parlons plus. On a à faire. J’espère que tu es prête, on y va. »

Malgré son état, son Oncle ne perdait pas un instant. Stressée, Saminawa sortit et monta sur le dos d’une dragodinde déjà sellée devant le portail. Le fait d’affronter sa grand-mère lui faisait peur au plus haut point. Tellement qu’elle hésitait à faire demi-tour. Mais elle faisait ça pour arriver au Dojo, et elle avait un engagement avec Pilsawa. Cette pensée lui donna le courage d’aller de l’avant.

Après une petite heure de voyage, la ferme était en vue. L’estomac de la jeune fille la faisait souffrir énormément. Pilsawa mit pied à terre et invita Saminawa à faire de même. Elle ravala sa salive et obéit. Ensemble, ils se dirigèrent vers la porte de la maisonnée contre laquelle l’Oncle frappa. Quelques temps après, Maminawa ouvrit. Elle remarqua de suite la présence de sa petite fille et lui jeta un regard d’une froideur absolue. Puis elle jugea le panda corpulent.

« Humpf. Fallait bien que ça arrive un jour…. » Marmonna t’elle.

« -Je pense que vous savez pourquoi je suis là. Badina Pilsawa.

-Pour retournr le couteau dans la plaie et assassiner une vieille femme qui n’a que trop souffert.

-Allons allons Mami. Vous savez que je ne veux que votre bien. Vendez moi vos terres et je m’engage à vous payer une jolie maison en ville et à vous donner de quoi vivre convenablement. Saminawa, dit lui… »

Saminawa s’avança timidement.

« - Tu avais besoin de monter ma petite fille contre moi hein ! Cracha la vieille pandawa.

-Elle est venue de son plein gré. Et je lui offre seulement ce que vous ne lui avez jamais offert.

-Mami… écoute le. Tu seras beaucoup mieux en ville, tu te tues au travail ici. Tu t’obstines à garder cette vieille ferme et tu m’enfermais dans ton entêtement. Je subissais alors que je ne pouvais réaliser mes rêves. Je promets de venir te voir tous les jours lorsque je serai au Dojo… »

Maminawa serra des poings. Une larme perla au coin de ses yeux mais elle réussit à la dissimuler à Saminawa.

« Je vais te vendre ces terres Pilsawa. Quand à toi Saminawa, ne fais pas de promesse que tu ne tiendras pas. Je ne veux plus te voir. »

Cette phrase eut l’effet d’un coup de poignard dans le cœur de la jeune fille. Elle partit en courrant en pleure. Maminawa baissa les yeux tandis que Pilsawa souriait, satisfait.

Saminawa était recroquevillée derrière un rocher, tentant de se calmer. Elle ne comprenait pas les paroles de sa grand-mère. Elle concevait qu’elle soit fâchée suite à sa fugue et à son alliance avec Pilsawa, mais de là à ne plus vouloir la voir…

L’Oncle, sur sa dragodinde, passa aux cotés de Saminawa. Il tenait précieusement quelques parchemins dans sa main. Il regarda la fillette en souriant.

«- Allez, arrête de pleurer. Tu veux devenir une guerrière oui ou non ? Cette mégère ne t’apportait rien de bon et te freinait. Comme tu l’as dit, elle t’empêchait d’aller de l’avant. Monte, on va au Dojo.

-Ce n’est pas une mégère ! On lui a fait beaucoup de mal…

-Du mal pour son bien. Assez discuté, monte ou je te laisse ici. »

Saminawa se mit en selle. Au loin, elle vit Maminawa sur le pas de la porte, appuyée sur une canne. Son arthrose la gagnait petit à petit. Saminawa se rassura en pensant qu’elle avait bien fait de lui épargner le travail des champs.

La suite en cours d'ecriture. En espérant que ça vous plaise...

Deuxième partie:

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L’astre du jour était à son zénith lorsqu’ils arrivèrent au Dojo. Le vieux bâtiment se tenait là, devant eux. Etrangement, bien que très familier à Saminawa, il lui semblait différent. Son excitation était à son comble mais un soupçon de peur lui serrait encore la gorge. Ils s’avancèrent vers la porte fermée et Pilsawa frappa avec force. Peut de temps après un judas s’ouvrit, dévoilant deux yeux aux pupilles noires et iris jaunes. Le regard s’attarda sur la jeune fille. Sans un mot, la personne referma le judas. Quelques temps après, la lourde porte s’ouvrit, dévoilant un disciple vêtu d’un simple kimono blanc sans manches. Il portait une sorte de sceau représentant une flamme sur son front.

Toujours sans parole, il salua respectueusement le couple qui se tenait devant lui, puis, d’un geste de la main, il indiqua un couloir, l’invitant à le suivre. Saminawa regarda son oncle qui se contenta de hausser les épaules avant d’entrer. Le trio parvint à une salle circulaire au centre de laquelle méditait le vieux maître. Sans que le disciple eut à le prévenir de leur arrivée, il cessa sa méditation pour se tourner vers l’adolescente, lui souriant. Rictus qui s’effaça à la vue de l’homme qui l’accompagnait.
Toujours silencieux, le disciple fit une révérence déférente et prit congé, disparaissant dans la pénombre du passage par lequel ils étaient entrés.

« Bonjour grand Maître. » commença Pilsawa, non sans une pointe d’ironie. « Je viens ici pour que vous me débarrassiez de cette gamine. Vous devez être au courrant de ses souhaits. »

Saminawa fronça les sourcils en regardant son Oncle. Le maître releva lourdement son corps imposant.

« C’est toujours un déplaisir de te revoir Pilsawa. Je sais ce que veux Saminawa. Mais qu’en est-il de sa grand-mère ? Elle a enfin changé d’avis ? » Demanda le vieux pandawa, encore surpris de voir l’adolescente accompagnée de son Oncle.

« Laisse tomber la vieille. C’est moi qui m’occupe d’elle maintenant et qui prend les décisions. Et je lui ai promis qu’elle entrerait ici. »

Saminawa baissa les yeux, fuyant le regard du maître qui s’était posé sur elle.

« -Très bien. Tu peux repartir Pilsawa, laisse nous seuls.

- Tant mieux, j’ai des choses plus importantes à faire. Adieu Saminawa, ne t’avise pas de revenir chez moi. C’est le seul service que je te rendrai.

- Je n’en avais pas l’intention… » Conclu Saminawa d’une voix à peine perceptible.

L’oncle sortit en sifflotant visiblement heureux de sa journée. Le maître regarda compatissant la jeune fille. Voyant qu’elle n’osait relever la tête, il s’approcha d’elle et lui posa une main sur l’épaule.

« - Qu’est ce qui ne va pas Saminawa ? Je pensais que tu sauterais de joie. Enfin, il est vrai que je ne voyais pas ce jour en de telles circonstances… Ai-je le droit à des explications ?

- Je… je ne sais pas si je vais bien. Je suis très heureuse d’être ici mais j’ai l’impression d’avoir fait une énorme bêtise. »

Ils s’assirent face à face sur les coussins disposés en cercle. Le maître leva un sourcil, lui demandant de tout lui raconter. Saminawa relata les événements des derniers jours, exprimant son sentiment de culpabilité envers sa grand-mère.

« - Je vois… Tu as pris une décision difficile qui n’était pas forcément la meilleure. La patience aurait été plus sage, même si tu en as fait preuve de beaucoup. Je connais bien ta grand-mère et avec le temps, elle aurait fini par accepter que tu viennes ici. Elle est très têtue mais elle veut le mieux pour toi.

- J’ai l’impression que vous ne me dites pas tout. Comment connaissez vous ma grand-mère et pourquoi vous vous intéressez à moi ? »

Le vieillard bedonnant sourit de façon apaisante et agréable. La jeune fille se détendit un peu mais restait très droite, ne sachant réellement comment se comporter.

« Tu poses beaucoup de questions jeune fille. Tu ressembles beaucoup à ta mère. Si je m’intéresse tant à toi et que je connais bien ta famille, c’est tout simplement que j’en fais partie. »

La jeune fille l’observa, sidérée.

« Tu n’as pas connu ton grand père Mowé qui était également mon frère. Je suis donc ton grand-Oncle Sawai. »

Saminawa sentit des larmes de joie lui monter aux yeux.

« -Vous connaissez mes parents ? Pouvez vous me parler d’eux ? Je n’ai que très peu de souvenirs et…

- Chaque chose en son temps. Je t’en ai dévoilé bien assez pour aujourd’hui. Parlons maintenant de ta vie ici. »

Saminawa mit un frein à son empressement, ayant du mal cependant à cacher une certaine déception. Mais celle-ci disparu bien vite, laissant de nouveau place à l’excitation.

« Le Dojo est divisé en trois parties. A l’ouest se trouvent les quartiers des femmes. Chacune à une chambre individuelle. Il y a un jardin à l’intérieur de l’enceinte pour la détente. Le bâtiment au centre dans lequel nous sommes actuellement est dédié à l’entraînement et la méditation. Il contient également mes quartiers que je partage avec Hang, le disciple qui t’a conduit dans cette salle. A l’est se trouvent les chambres des hommes, en tout point semblables aux quartiers opposés. »

Le vieux maître fit signe au disciple qui repassait justement par là, tenant un panier en osier dans ses mains.

« Saminawa, je te présente Hang. Hang, voici notre nouvelle élève. Hang me seconde dans la gestion et l’entretient du Dojo. Tu peux aller le voir en cas de problème. Cependant, il est muet, sa langue lui a été arrachée quand il était petit par des maraudeurs Brakmariens qui l’ont laissé ensuite pour mort dans la forêt. Je l’ai trouvé et il a passé sa vie au Dojo. C’était un élève très brillant, sûrement l’un des meilleurs auquel j’ai enseigné. Comme le montre la marque sur son front, il appartient au cercle du feu. Je te présenterai les différents cercles plus tard. Pour le moment, je laisse Hang t’amener à ta chambre. Nous nous reverrons ce soir. »

Le vieux maître se releva, regarda une dernière fois Saminawa qui l’observait avec de grands yeux curieux et reconnaissants. Il lui sourit puis sortit de la salle par un des trois couloir y menant. Hang posa une main sur l’épaule de la jeune fille et elle sursauta légèrement. Lorsque ses yeux se posèrent sur le visage du disciple, celui-ci releva le coin de ses lèvres. L’adolescente se mit debout et le suivit. Ils traversèrent diffèrent corridors pour déboucher sur un grand jardin dans lequel s’entraînaient a divers endroit des jeunes femmes.

Cet espace de verdure était agrémenté de nombreux arbustes fleuris. Un petit ruisseau le traversait alimentant une petite marre sur laquelle flottait quelques nénuphars, repère de poissons rouges et blancs. Un banc était posé dans l’herbe parallèlement au chemin tracé avec des pierres plates circulaires. Celui-ci permettait l’accès aux chambres des filles. Il traversèrent le cours d’eau grâce à un petit pont et montèrent un escalier de pierre sous les regards interloqués des disciples qui avaient toutes cessé leurs activités, incrédules. Après être passé devant quelques portes, Hang s’arrêta et en ouvrit une. Il indiqua de sa main ouverte que c’était la chambre de Saminawa.

Celle-ci entra et découvrit une pièce simple. Les murs en torchis de couleur sable n’étaient pas décorés. Un lit en bois de bambou soutenait un matelas à l’air confortable sur lequel était plié une couverture. Une armoire a demi ouverte contenait divers kimono. Enfin, une planche soutenue par deux cordes servait d’étagère. Quelques vieux livres poussiéreux et une lampe à huile reposaient dessus. Saminawa fit quelques pas à l’intérieur. Puis elle se tourna vers Hang.

« Merci Hang… Euh… je n’ai pas l’impression d’être la bienvenue ici. Les autres filles me regardent bizarrement et déjà le soir où je suis entré, on m’avait dévisagé… »

En guise de réponse Hang se pinça les lèvres, prenant un air désolé. Il fit un signe négatif de la tête prit le bras de la jeune fille compatissant. Puis il se montra avec son doigt. Saminawa lui rendit un sourire. Puis il s’en alla. La jeune fille se posa sur son lit, prenant un des livre portant sur l’histoire des arts martiaux sur pandala.

Super, comme a l'accoutumé =)

Je ne sais pas dire s'il y a des fautes, mais si non je le publie comme ça.

Bah je fais pas mal de fautes mais je me sui elu une fois et ai passé le correcteur d'ortho. Après... y en reste sûrement encore ^^

Samus, il faut que je te dise que tes textes sont vraiment poilants.

D'y etre habitués, nous ne prenons plus la peine réellement de la redire, mais tes histoires sont super super super rigolotes. C'est l'aspect du journal que je préfère, ayant un penchant pour les textes à délires plutot que "sérieux"
(veux pas dire que les autres font de la chiotte attention ! )
Bref, merci de cette tranche de rigolade !

T'aurai pu dire ça sur l'autre rp XD Parce que PanDallas c'est pas vraiment marrant =)
Mais merci du compliment même si je soupçone monsieur Tuk de t'avoir parlé. Me trompe-je?

(oui tuk a parlé ^^ et oui ce que je dis c'est un compliment et je le pense ^^ et oui c'pas cohérent d'avoir posté là et^^ oui j'avais pas trop de temps j'étais pressée ^^ et oui oui oui ^^

*odha qui s'est mise aux accents circonflexes comme un grosse ouiche lorraine, parce que ca va plus vite.... Sauf quand on peut pas s'empecher de bavasser pour rien, mais ca hein bon, c'est un autre problème*